Regarde,

Comme elle danse,

sur la côte, sur le sable,

Néréide.

Vaporeuse,

Elle y côtoie la bruine

marine.

Egalement,

Des fleurs,

aux couleurs de bijoux,

aux éclats

De papillons extraordinaires.

Quelques herbes

dorées,

ploient, craquent,

sous mes pas.

Et l’eau celadonée,

me fais rêver d’azur,

d’un bleu froissé,

par le souffle gris.

Mon étole vit par la brise.

Et bien sur qu’elle s’envole,

Légère comme elle est !

Auréolée du vent,

 

Elle transporte les odeurs,

salées des embruns,

douces de miel,

et corsées de badiane et d’anis.

 

Cela me fait sourire !

Je suis descendue,

jusqu’aux côtes méridionales.


Au revoir triste Zéphyr,

Je connaitrais maintenant,

le chaud et doux,

Sirocco !

J’y trouve,

des herbes folles,

tendres cheveux de cette terre.

Et,

Tissées je les porte.

Des oranges,

Rondes et sucrées,

comme le soleil !

Je m’en pare aussi.

Et d’autres fruits,

exotiques et colorés,

dont je ne connais même pas les noms.

Ici même la nuit est douce,

fardée d’un scintillement,

argentée de la lune,

et d’étoiles dorées.

Mais je n’oublie pas,

nos roches,

jolies margelles taillées,

encore moussues des pluies.

Pierre bleue,

qui porte,

la fraîcheur de la mer,

Et du galet,

Qui a emprisonné la chaleur

Du soleil.

Et parfois en soulevant

ces pierres 

en s’élevant 

on aperçoit, 

qu’elle écrit 

les souvenirs de la couleur.

Mais sois tranquille,

Je reviendrai,

 

A bientôt !